Entre rillettes et Jasnieres
5 et 6 septembre 2015
A lire les compte rendus enthousiastes de mes petits camarades, on pourrait croire que notre week-end s'est borné à faire vroum vroum sur le circuit Bugatti.
Il n'en est rien!
Nos organisateurs avaient prévu bien d'autres visites intéressantes.
Dès le vendredi soir une vingtaine de voiture étaient déjà là.
Un repas complexe était prévu avec
Un superbe buffet d'entrées.
Une jolie table.
et, commandés lors de l'inscription, au choix Brochette de boeuf sauce poivre, Filet mignon de porc sauce forestière ou Pavé de saumon au beurre d'ail persillé
Je vous laisse imaginer la difficulté
Tout le monde avait oublié son choix. Mais Pat7672 avait prévu et avec son fichier,il rendit à César ce qui était à César
.
Un superbe buffet de desserts réapprovisionné en permanence pour terminer
et le café
Samedi 5 Septembre
Dès huit heures les moteurs vrombissent puis nos trente voiture s'élancent.
Pour commencer, c'est la fabrique de rillettes Bahier à Sceaux sur Huisne qui a été retenue. Justifiant ainsi le premier titre de la sortie.
Là nous touchons du doigt les problèmes des fournisseurs de la grande distribution et son univers impitoya-able (comme Dallas)
Tant pour l'hygiène que pour les prix.
Ici la viande est obtenue à partir de la femelle. Le mâle étant 40% plus cher et moins goûteux
Les critères d'hygiène sont tels qu'il ne nous est pas possible de visiter la production. Une grande maquette nous permet d'en avoir une idée.
La plume de pat7672 nous rappelle que les rillettes du Mans furent promues par un certain mr Albert Lhuissier dès 1900. Il est aussi le créateur de la société Bordeau Chesnel en 1922.
Tiens!
Cela me rappelle une pub clin d'oeil de Bordeau Chesnel en 1986.
La jolie bourgeoise laisse saisir sans émoi ses meubles mais pas son pot de rillettes en disant "Nous n'avons pas les mêmes valeurs mr l'huissier"
C'est aussi la première fois que des rillettes font de la pub a la télé.
Une dégustation était prévue.
avec possibilité d'acheter à la boutique.
Pour nous rendre d'un point à un autre nous disposons d'un carnet de route utilisable même par un illettré: TOUS les panneaux sont dessinés.
Il nous conduit tout droit au domaine de Pescheray qui s'étend sur 145 ha avec son château, son énorme pigeonnier, son restaurant et son zoo.
Nous passons sour le porche XVI ème.
L'apéritif.
et le repas nous sont servis par des handicapés . IMPECCABLE!
Tarte au saumon, oeuf poché, Filet de porc, salade, fromage.
charlotte aux fruits et café.
Vendredi 14H
Nous avons ensuite deux heures pour nous promener dans les sous bois à la découverte de ces animaux mal connus logés dans cet immense parc ombragé de chênes centenaires.
et nous reprenons la route.
Au passage on salue notre charmant sponsor Kat'Coif d'un énorme concert de klaxons.
Nous nous dirigeons vers Ruille sur Loir ( sans "E") pour visiter le domaine LELAIS qui produit le célèbre vin blanc Jacquières.
Un grand parking nous accueille.
Nous commençons par une visite des caves qui contiennent essentiellement la réserve personnelle de la famille.
Puis la traditionnelle dégustation sous le regard étonné des oies, nous repartons très chargés.
La nuit commençant à tomber Nous rentrons à l'hôtel pour un repas ( et un repos) bien mérités.
Au menu :
Apéritif Salade de la région, Potée Sarthoise, Tarte Tatin et glace cidrée.
Ouf! c'est très bon, mais cela épuise rapidement notre quota de capitons.
Allez! Au dodo, Demain sera un autre jour.
Une des spécificités des sorties du FCCDF est que chacune est organisée par un adhérent différent.
Avec ses forces et ses faiblesses.
Mais chacun se fixe plus ou moins comme objectif de faire au moins aussi bien que les précédents, voire mieux.
On aura les forts en musée, les amoureux de routes ombragées, les fanatiques de monuments religieux,les "Super" en restaurants, les poètes du carnet de route mais à chaque sortie, le cocktail sera différent.
C'est donc à chaque fois la découverte d'une nouvelle aventure.
La sortie du Mans n'échappe pas à la règle ci dessus.
mais LA découverte qui faisait frissonner d'émoi la quasi totalité des participants c'était le programme du dimanche matin.
. . . . .
. . . . . . . . . . On allait rouler avec nos Flocar sur le mythique circuit Bugatti . . . . . . . . . . .Nous avions comme premier objectif de visiter le musée des 24H
http://musee24h.sarthe.com/parcours.aspx (Parcours de visite) .
Celui ci n'ouvrant qu'à dix heures,cela permit une petite grasse matinée.
Chacun était à poste à l'heure du départ.
En approchant du Circuit des 24h l'impatience grandissait.
Nous croisons un groupe de voitures anciennes et faisons échange d'amabilités "klaxonnantes".
A cette heure là (9h45), le parking est vide. Nous le remplissons presque.
La visite du musée est intéressante, mais on sent que les esprits de ces messieurs sont ailleurs.
Ah! L'heure fatidique. La onzième de la matinée. Elle approche.
La fièvre monte.
Frétillant d'impatience, tout le monde se dirige vers les voitures et nous prenons la direction de la "pit lane"du circuit.
Là!... Regardez!... Sur la photo du centre : On voit déjà les tribunes.
Nous stationnons docilement en files serrées pour écouter une fois encore les consignes de pat7672 et du responsable de la Sécurité du circuit ( qui a pris du temps sur ses congés pour nous permettre de rouler aujourd'hui
).Dimanche 11h45
Il était prévu d'être sur le circuit à midi.Cette fois ça y est :On voit même les gradins.
Nos véhicules bien alignés et leurs conducteurs piaffent devant l'entrée du circuit comme le montre Eric14.
Après une interminable attente ( de seulement six minutes. Si Si ! J'ai vérifié l'heure sur les photos) le signal du départ est enfin donné à 11h59 et nous partons derrière un gros SUV Audi Q7 qui nous ouvre la route.
Interdiction de le doubler, interdiction de faire les fous.... les consignes du départ seront rigoureusement respectées.
Le premier tour défile comme dans un rêve. On a perdu la notion même du temps.
On est les rois du volant, on prend les virages à la corde...
"T'as vu comme je l'ai négocié celui là?"
Madame n'est pas trop impressionnée.
"Ben évidemment t'es à 60 à l'heure".
On mitraille comme on peut le maximum de copains. Sans ce doubler, ce n'est pas simple.
A la fin du premier tour, il est prévu Un petit arrêt sous la passerelle Dunlop pour une série de photos de groupe .
On s'aligne sur cinq rangs .On se serre. Debout sur le siège cela donne ceci et vu de l'autre côté cela ( avec ma tête qui dépasse).
Un souvenir mythique pour chacun des participants qui pourra dire " j'y étais".
A ma connaissance d'ailleurs, ce doit être un record du nombre de Flocar sur ce circuit.
En 2006 il n'y en avait que 21.
Et on repart.
Après deux tours et
On se met en place pour la photo des 35 voitures.
Alignées de main d'artiste devant les stands par Maître Pat7672 et son équipe.
Tout doucement, un peu à regret, nous repartons et quittons le circuit pour nous ranger soigneusement dans la cour.
Là le responsable de la sécurité
nous a réservé une belle surprise. Nous sommes conviés sur la passerelle où se trouve le podium.
Certains en profitent pour un selfie sur la première place.
Puis,cerise sur le gâteau, nous sommes invités dans la salle de contrôle de course avec tous ces écrans.
C'est inespéré. C'est Merveilleux.
Comme l'écrit Soja, c'est vraisemblablement dû à la longueur du bras de notre ami pat 7672 ou plus vraisemblablement à son dévouement et sa gentillesse.
Evidemment le temps passe et c'est les oreilles bourdonnantes, que nous nous dirigeons vers le restaurant
Nous nous dirigeons vers le restaurant où deux parkings nous sont réservés.
Notre restaurateur nous attendait vers 13h et nous avons une bonne demie heure de retard.
Une belle table était dressée avec de petites verrines pour l'apéritif.
L'entrée chaude, une cassolette de poisson et saint jacques à la fondue de poireaux sera un peu desséchée.
Tant pis c'est le prix à payer pour notre retard. Personne ne s'en plaindra.Rien à redire sur le canard sauce poivre vert.
Un petit tirage au sort nous fit encore gagner des cadeaux.
Juste avant le dessert,Pat 7672 nous annonce que , grâce à une subvention de dernière minute, nous avons droit à une visite guidée du vieux Mans en petit train.
On fait donc la chaîne, pour passer les plats afin d'accélérer le service.
Apparemment avec efficacité car on arrivera avec moins de retard que le train.
Là encore un grand parking nous était réservé au pied de la cathédrale Saint Julien.
Le petit train montré par Pat7672 nous a fait parcourir sans fatigue les rues de la ville.
Puis nous avons visité l'immense cathédrale Saint Julien, Pat 7672 nous guide. Il y a été enfant de choeur c'est vous dire s'il connait le sujet par.... coeur.
Mais tout à une fin . La route est longue et il faut partir.
Alors on se dit : "Rendez vous le 20 septembre à REDON avec le BFCC"
et c'est la Fin de l'épisode
Texte Alain Traon
Photos Anne Marie et Alain Traon