Floride et Caravelle en Provence
Sortie FCCF du 4 au 8 mai 2016

Une grosse sortie ( fort bien) organisée sur quatre jours et demi par Fabien et Anne
Elle a réuni 35 voitures. Une preuve s'il le fallait que les
sorties importantes ne rebutent pas les Floacaristes . Bien au
contraire.
Le Mercredi soir nous étions hébergés à La Roque d'Anthéron par le très bel hôtel Le Mas de Jossyl.
On décharge les volumineux bagages
et on prend possession des lieux
Première mauvaise surprise, Internet ne marche dans aucune chambre.
Nous prenons la route pour nous rendre à la Garden Party prévue à Aix en Provence
Le Carnet de Route, détaillé minutieusement nous guide
sur des routes ombragées de platanes et couvertes d'un ciel
bleu...d'azur.
( Les lecteurs assidus du forum savent maintenant pourquoi ce ciel est bleu )
A l'arrivée c'est un peu tassé pour les 25 voitures ( déjà 25 !.... )

On met les blanches d'un côté, les rouges de l'autre, les "divers" derrière et tout se passe bien.
Le menu est très diversifié.
L'apéritif reçoit un franc succès
Cette formule de repas présente un intérêt évident:
Comme on n'est pas figés autour d'une table, cela permet de slalomer de groupe en groupe pour dire simplement "Bonjour" ou discuter plus en détail avec qui on le souhaite
C'est aussi l'occasion simplifiée de faire connaissance avec les nouveaux venus
Le choix fort varié (et excellent) des mets, permet à chacun de se rassasier agréablement
La soirée est passée très vite pourtant elle a duré près de quatre heures trente
C'est dans la nuit noire et en convoi que vers 22h 15 nous avons repris le chemin de l'hôtel en se disant " Quelle bonne idée ils ont eu de faire une Garden Party ".
Le jeudi 5 mai au matin nos vaillantes montures s'élancent sous un ciel tout bleu

Le road book est fort détaillé.
Un peu trop peut-être pour permettre au copilote de pouvoir lire,
regarder le paysage et se cramponner dans les nombreux virages pris
à belle allure.
Le premier arrêt est consacré au village de Gordes. Son église

Un emplacement nous était soigneusement réservé
par la municipalité sur le côté féodal de
l'édifice.
nous pouvons admirer les rues pavées et les points de vue grandioses.
Le tout commenté par notre guide.
Cette promenade sportive ( le carnet de route recommandait de bonnes chaussures de marche) nous a ouvert l'appétit.
Nous nous dirigeons vers le restaurant " La Farigoule" ( c'est le nom local du thym)
Nos voitures logent aisément sur l'immense parking
Les tables sobrement décorées nous attendaient
Le silence se fait et on n'entend plus guère que le bruit des mâchoires

 
Pour déjeuner il était prévu un restaurant bien sûr.
Mais aussi pour ceux qui voulaient le faire plus économiquement il y avait l'option "pique nique" sur un emplacement choisi
Nous repartons sous le soleil
pour la visite guidée de l’usine d’ocre Mathieu
L'ocre est une oxyde de couleur jaune devenant rouge par cuisson
Cette petite usine a produit 1000 tonnes d’ocre par an entre 1921 et 1963
Le matériel d'époque est exposé.
Un aperçu des colorants
N'y cherchez pas le bleu Narwick, il ne font pas.
Nous revenons à l'hôtel

Après l'apéritif aux couleurs chatoyantes
Un conteur chanteur musicien nous anima agréablement la soirée
avec une bonne table.
 
Le vendredi 6 mai au matin :
Un petit déjeuner copieux nous est préparé
Nous partons sous un joli ciel moucheté de blanc
Premier arrêt sur le parking de Lamanon
Claudine, notre puits de science, intarissable sur l'histoire locale,
nous explique que nous allons passer devant le platane géant de
Lamanon
A gauche ou ici
Il mesure environ 25 mètres de hauteur Son tronc a une
circonférence de 8 mètres et sa frondaison s'étend
sur 1 250 m².
Il est classé site et monument naturel de caractère artistique
Notre présence attire la maréchaussée qui nous questionne gentiment sur nos autos et nous repartons
Le relief s'accentue et les sapins succèdent aux platanes
Aux baux de Provence, un parking entier nous était affecté sous le contrôle de la police.
Nous escaladons les rues escarpées et embouteillées vers le restaurant.
Une petite salade nous y attendait déjà sur les tables.
   
Les baux de Provence c'est avant tout un spectacle pour les yeux.
Les vieilles rues

les monuments , les points de vue
les reconstitutions d'armes anciennes
et, de tout en haut, une superbe vue sur nos Flocars dans un décor de rêve tout en calcaire et en verdure
Nous repartons dans une fanfare de klaxons pour le joli village de st Rémy de Provence
On y aligne les autos
Les onze blanches
Les sept rouges
Les quatre grises
les trois bleues
et les autres
Vous remarquerez qu'une fois de plus il n'y a pas deux voitures identiques.
Puis nous partons à pied visiter le village
Abreuvés, les pieds lourds il est l'heure de repartir
Arrêt près d'une chapelle isolée pour la photo de groupe.
Une photo spéciale était consacré à ceux qui venaient de pays étrangers pour cette sortie:
Ils venaient de Belgique , d'Italie et d' Allemagne
vendredi 6 Mai au soir
Le soir ce fut un quizz frénétique durant
l'apéritif qui lança l'ambiance avec des cadeaux
somptueux.
 
Durant le repas eurent lieu les désormais traditionnelles
remises de cadeaux d'anniversaire à ceux qui changeaient de
dizaine.
Ce jour là les épouses des organisateurs furent mises à l'honneur
Elles reçurent un superbe foulard de soie conçu uniquement pour elles.
Les yeux des spectatrices en brillaient d'envie.
Un petit orchestre assurait brillamment l'ambiance musicale
Puis ce fut un karaoke sur grand écran avec de nombreux participants tant instrumentaux que vocaux.
Ouf! Quelle journée.
vendredi 7 mai au matin
Tout le monde était à l'heure pour le départ car la route est longue jusqu'aux Saintes Maries de la Mer.
Surtout avec un aussi gros convoi.
 

Quelques petits regroupements permettent de prendre des photos.
Nous arrivons au Mas de Pioch.


La visite se pratique en chariot tracté.
On manque un peu de place alors on parque les Flocars au milieu des taureaux de combat.
Même les rouges Même pas peur
La manade s'étend sur 250 hectares où vivent 200 taureaux et vaches.
Moins d'une bête à l'hectare, on est très loin des critères de l'élevage en batterie.
La principale activité est l'élevage de taureaux pour les courses camarguaises
Des explications fort détaillées sur l'élevage et la course nous furent abondamment prodiguées.
Notamment la véritable passion qui pousse certains jeunes
à vouloir devenir ces stars locales que sont les raseteurs.
L'explication devint hautement technique lorsque notre guide tenta de
nous expliquer la valorisation des points et le subtil jeu des
enchères.
Les tables étaient dressées dans une salle immense
L'apéritif nous attendait.
Une idée originale à noter : Il était accompagne de moules marinières chaudes
Du coup certains se sont régalés et n'ont plus quitté le bar
La viande était bien évidemment du taureau Camarguais
Nous repartons pour visiter les saintes Maries de la Mer
Ce serait là qu'auraient débarqué trois femmes
disciples de Jésus : Marie-Madeleine, Marie Salomé et
Marie Jacobé, venues s'établir en Camargue après
avoir été contraintes à l'exil par les Romains.
Un immense parking nous tend les bras.Chapeau l'organisateur
Visite libre de la mer , de la ville et des arènes avec leurs raseteurs.


 


7 mai au soir
La route du retour est un peu longue. Aussi longue qu'à l'aller, d'ailleurs.

Nous avons mis deux heures comme prévu dans le carnet de route ( précis comme une horloge Suisse)
A l'heure dite, l'apéritif était servi

Nous partagions la salle avec un autre groupe.
Pendant le repas (excellent) , nous entendions des chants religieux. D'Europe de l'Est selon certains.
C'était fort joli mais difficile à suivre.
A onze heures , lassés d'attendre, on pousse les tables et on s'efforce de revivre "une fête de famille des années 60".
On revisitera successivement les standards de l'époque
Pour les "croulants" la valse, le tango, le paso doble, le cha cha cha


Puis des rythmes modernes comme le Madison ( Si Si! en 1960 c'est moderne!)
On osera même un truc complètement indécent qui aurait horrifié nos enfants s'ils nous avaient vus:
On dansera des SLOWS !...
Cela ne se fait plus jamais. Même pas en discothèque
 
 
Tant pis! On se déchainera ensuite sur le twist,le casatchok ou la danse du tapis
Il faut dire qu'il y avait une abondance de bonnes danseuses et plein de bons danseurs
Hélas, nous n'avions que la permission de minuit ( comme à l'époque d'ailleurs)
Pour éviter que nos Caravelle se retrouvent transformées
en citrouilles nous sommes vite montés nous coucher
( non sans avoir remis les tables en place et la salle en bon ordre).
Texte Alain Traon
Photos Anne Marie et Alain Traon
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