Nous rejoignons la seconde moitié du groupe dans un autre hôtel à quelque km de là
Le ciel est bleu.La journée, annoncée pluvieuse par la Météo, commence bien





Les copains s'affairent autour de leurs autos
On en profite pour faire le traditionnel transbordement des caisses de Champagne du Club.
Chacun récupère ses caisses et nous voila partis vers Bad Wildbad.
La route serpente dans les boisdont les feuilles flamboient . Nous
traversons de charmants villages . La planéité des
vallées succède a la montagne et inversement.








Nous approchons. Un panneau montrant une étrange tour nous l'indique
Un parking nous est réservé sur la rive droite de la rivière Enz
A pied, nous allons au Funiculaire "Sommerbergbahn" , le funiculaire le plus haut du Bade-Wurtemberg,
Il reliait déjà il y a plus de cent ans le centre de Bad Wildbad avec son sommet du Sommerberg
Il nous transportera tous jusqu'en haut de la montagne
La pente est impressionnante.
un parcours dans la forêt nous est programmé. Petite
particularité, c'est vingt mètres au dessus du sol :
à la cime des arbres.
On côtoie de près les petits oiseaux
Pour corser le tout, il y a des passages acrobatiques.
On a même droit de déguster ...avec modération
Au bout, se trouve un monument gigantesque Le Rutsche.

un toboggan en tunnel long de 55 mètres vu sur
l'affiche en bord de route.
L'accès se situe sur une plateforme haute de 25 mètres ou on monte à pied par un chemin en colimaçon
Munis de tapis de glissade, les visiteurs se lancent dans une descente
rapide à l’intérieur du tube du toboggan et
achèvent leur course à proximité de la sortie .
Puis à pied, nous prenons le chemin qui redescend vers la vallée parmi des arbres superbes.
En arrivant au centre ville nous découvrons le côté fastueux des sources thermales
Samedi 30 Septembre
Le midi :
nous retraversons la rivière Enz. Au passage on en profite pour
faire la photo de groupe sur le pont et retrouvons les voitures sur le
parking



Il est midi et nos estomacs commencent à trouver que le petit
déjeuner pris il y a plus de cinq heures est bien lointain.
Alors En route vers le restaurant.
Nous y arrivons à 13h30. Pile à l'heure indiquée sur le Carnet de Route
La salle est grande mais le parking un peu petit. Qu'à cela ne tienne, il y a des trottoirs accueillants.
Jesolo nous avait annoncé le repas du midi comme un
" En-Cas" avec une spécialité régionale :
le Maultaschen.
Nous étions impatients de voir ce que c'était.
Pour commencer il y avait un bol de salade de crudités et une bière.
Après nous avoir servi
" une " bière de taille King Size,
( il y en aura deux) la serveuse déposa un plat d'environ un kilo et demi contenant une sorte de grosses ravioles en disant
"C'est pour quatre. ".
Imaginez une forme d'énorme ravioli, mais de 8 cm de côté.
Une pâte laminée très fine est découpée en rectangle et pliée.
A l'intérieur il y a une farce composée d'oignons
hachés menu, revenus à la poêle et
mélangés avec du pain humidifié, des
épinards et de la viande hachée.
On referme la pâte en pressant les bords l'un contre l'autre avec un peu d'œuf..
Les pâtes farcies sont alors cuites dans un bouillon de viande
C'est ce que m'expliqua ma voisine. Elle omis de me parler de la taille des portions
C'est délicieux mais
TRES copieux.
Souriante, la serveuse passera quatre fois pour servir à nouveau
tous ceux qui le souhaitaient et semblait très peinée de
ne pas nous voir en reprendre à chaque fois.
Nous apprendrons le lendemain en visitant le Monastère de
Maulbronn que cette recette vient des moines cisterciens du
Monastère (d'où le nom de Maultaschen)
Durant le Carême, ils n'avaient pas le droit de manger de viande .
Ils imaginèrent de cacher la viande au Bon Dieu
(Herrgott) en la mettant sous la pâte ce qui conduisit à l'appellation de Herrgotsbscheisserle
(Dieu trompé).
Aucun d'entre eux n'est revenu nous dire si Dieu avait, ou non, éventé la supercherie
Suite à ce plat, vint le dessert.
Je vous laisse apprécier la taille du gâteau , de surcroit
excellent et du verre de bière qui semble presque aussi grand
que le buste de
Gege68.
Copieusement lestés, nous reprenons la route à travers villages et forêt
Le parcours est entrecoupé de pauses pour permettre le
regroupement ou découvrir quelques petits détails
très intéressants.
Il était prévu d'abreuver nos chevaux.
Au détour d'une route apparait une station AVIA. Elle avait un
petit côté suranné et un pompiste en costume des
années 60 faisait le service.





Mais l'intérieur aussi avait le parfum des Roudoudou et des Mistral gagnants.
L'huile qui était servie était un modèle "Spéciale ancienne"
Les parents s'étaient installés en 1954 et les enfants avaient reconstitué le décor.
Nous nous dirigeons alors vers le Feldberg, mont qui domine la Forêt Noire de ses 1493m.
Hélas l'altitude aidant, le temps se gâta et le brouillard
nous rendit bientôt toute visibilité impossible.
Alors on fit du lèche -vitrine
En redescendant,nous quittons le brouillard et nous faisons escale sur l'immense parking qui borde un lac de barrage.
C'est sous la pluie que nous poursuivons notre route.
Nous atteignons Marxzell et son incroyable musée. C'est l'oeuvre de la famille REICHERT.
Papa était ferrailleur et au fil du temps a accumulé ses plus belles pièces.
Le musée fait ( seulement

) 3600 m²
C'est un extraordinaire empilement de tous genres où la
collection de lampes de poches côtoie celle de voitures de
pompiers qui se disputent l'espace avec
l’hélicoptère ( dont on n'a pas compris comment il
était arrivé là)
Le plus incroyable c'est que tout est en parfait état de conservation. Soigneusement épousseté.
Les deux frères sont bien connu des brocantes ou ils continuent
à chiner régulièrement. Achetant, vendant ou
échangeant sans relâche.
pour ceux qui comprennent l'allemand, voici la plaquette.
Si vous passez à proximité, ne manquez surtout pas la visite.
le repas du soir avait lieu sous l'hôtel sous forme de buffet.


Quelle journée!....
Rompus , nous allons nous coucher car demain aussi, on se lève tôt
Dimanche 1er Octobre
Journée annoncée Pluvieuse

par la Météo.
Dès sept heures, la superbe table est dressée pour le petit déjeuner
( on est dimanche quand même ).




Les voitures chauffent doucement dans la cour de l'hôtel.
Le point d'orgue de ce matin ce sera la visite de l’
abbaye de Maulbronn.
Nous partons alors que les brumes matinales ne sont pas encore complètement dissipées.
Un ciel résolument bleu pâle nous fait espérer que la météo se soit trompée .
Premier arrêt regroupement.
On n'a perdu personne .
A part un roulement de roue arrière qui fait du bruit, Pas de panne. Tout va donc pour le mieux.
Nous repartons sous un ciel de plus en plus bleu. Chic!..
L'escale suivante est à
Pforzheim devant une maison à pans de bois de 1799
En avançant, nous découvrons une jolie statue en bronze
patiné vert. Elle représente une dame et deux enfants sur
un tricycle très stylisé. A côté, un petit
chien aboie.
Madeleine nous explique qu'il s'agit de Madame Bertha Benz et de ses
deux fils Richard et Eugen, . La statue commémore le premier
trajet en automobile de longue distance (104km) qui eut lieu de
Mannheim à Pforzheim où nous sommes.
L'histoire est passionnante :
En 1885, Carl Benz, constructeur de moteurs industriels à
Mannheim, développe un Tricycle motorisé le "Teo"
Pour cela; il installe un moteur monocylindre refroidi par eau, d'un
litre de cylindrée développant cinq cent soixante watts,
avec allumage électrique, soupape d'admission commandée,
boîte de vitesses et différentiel, sur un tricycle
.Avec cet équipage il fera juste le tour du pâté de maison.
De 1885 à 1887, il crée trois versions de ce tricycle mais sans s'éloigner beaucoup plus.
Nous verrons l'après midi à Sinsheim une réplique du tricycle.
Le 5 août 1888, son épouse Bertha lassée de
l'attitude frileuse de son mari qui ne veut pas présenter ses
inventions et a largement hypothéqué sa dot, part
à son insu au petit matin avec le prototype du
Benz Patent Motorwagen (modèle 3)
Le but est de parcourir le plus long trajet en tricycle
motorisé: les 104 kilomètres qui séparent Mannheim
de Pforzheim.
C'est une épreuve très difficile . Il faut:
Changer régulièrement les piles de l'allumage au fur et à mesure de leur décharge.
Trouver en cours de route de la benzine chez les pharmaciens.
Trouver régulièrement de l'eau pour refroidir le moteur.
Le tout sur des chaussées qui n'ont rien à voir avec nos
routes actuelles, mais bien plus avec celles du Camel Trophy
Malgré cela le voyage se fait à la vitesse moyenne de 15
km/h. C'est une performance remarquable pour l'époque,
Les remarques de son épouse inciteront Carl BENZ à
apporter divers perfectionnements au véhicule. Il lui adjoindra
notamment une vitesse supplémentaire pour gravir plus facilement
les côtes.
Un peu plus instruits qu'avant, nous repartons.
.... et il ne pleut toujours pas.
Nous reprenons la route vers
Maulbronn sous un ciel moucheté de nuages blancs



Un très grand parking nous accueille.
Les bâtiments de l'abbaye sont très étendus. C'est
un véritable petit village fortifié du Moyen Âge
avec un chemin de ronde.
Une première enceinte protège l'ensemble et le
château et une seconde enserre l'abbaye elle-même, avec
tous ses bâtiments monastiques
On accède à la cour intérieure par un porche.
Les bâtiments sont de taille impressionnante montrant la richesse qu'il y a eu autrefois.
Notre guide nous conduit vers une jolie maquette de l'Abbaye.et nous explique rapidement ses huit siècles d'Histoire.
Le porche de l’église porte le curieux nom de Paradis
L'intérieur est somptueusement restauré. Admirez les plafonds.
les fenêtres.

La célèbre fontaine et Les jardins.

Les cisterciens étaient bien connus pour être des experts
en techniques hydrauliques. L’eau astucieusement drainée
par des canaux est conservée dans des citernes pour la
consommation, l’élevage de poissons et l’entretien
des champs cultivés par les moines.
Etrangement , bien qu'on ne soit que le premier octobre, on célèbre déjà la Toussaint.
A midi 45, ce fut le signal de l'apéritif
Des tables étaient dressées avec un copieux buffet de cochonnaille
Puis nous sommes partis vers nos autos,.
Sous un ciel toujours bleu, nous nous dirigeons vers Simshein et son immense musée.de l'auto et des techniques.





Nous slalomons doucement entre les vignobles.


avec une pause dans la forêt.
L'image la plus célèbre du musée est celle des
deux jets supersoniques, Concorde et Tupolev TU-144, qui sont
situés sur le toit du musée.

Les salles d'exposition réservent des découvertes pour
tous les goûts et tous les âges : des centaines
d'automobiles anciennes et de motos de toutes les époques, de
gigantesques locomotives à vapeur, les légendes de la
Formule 1, des voitures de sport racées, des véhicules
ayant établis des records comme la Blue Flame ou la Brutus, des
machines agricoles, des moteurs géants, une exposition sur
l'histoire militaire et bien plus encore.Le tout fort bien mis en
situation.
Voici un tout petit aperçu des voitures.
On dit
"Au Revoir" à Concorde,
"Au Revoir" à ceux qui ne restent pas le soir.
Un peu fatigués, nous prenons le chemin du retour.
Le buffet du soir était somptueux.
Mais il y avait une animation surprise prévue par la soeur de Jesolo et son amie dans leur superbe costume local.
Entre le concours de rime, le bouchage de bouteille et la course
à la ficelle, ce fut hilarant ... mais peu pratique à
transmettre en photo.
C'est bête, vous auriez dû venir.
le lendemain matin , le même rituel du super petit déjeuner pendant que les moteurs chauffent nous attendait.

Et ce fut la
Fin de l"épisode.