23 septembre 2018

Au Sud du Nord
Organisée par Charly du Flocarnord alias Kaplan du forum

Le début étant prévu à 8h30 à La Longueville nous avions choisi de venir la veille et d'être hébergés au Campanile de Maubeuge.



J'ai à cette occasion découvert quelques petits trucs que je vous soumet:


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:idee: Si vous dînez le soir et prenez un petit déjeuner pensez à prendre la formule demi-pension

L'hôtel est vieillot mais propre et le personnel accueillant

 

Les buffets à volonté sont somptueux

   

Tant pour le dîner


 

que pour le petit déjeuner

 

Le ciel était couvert et une petite pluie nous accompagnait.
Tout le monde stationne sur le bort de la rue bien en ligne ... sauf deux Caravelle étrangères qui choisissent l'autre côté. ( étrangères au Nord Bien sûr)













Notre hôte est un collectionneur-garagiste . A moins qu'il ne soit garagiste_collectionneur.
Sa grande passion est de restaurer des voitures et de les aligner dans son garage ... sans jamais en vendre.

Il nous avait préparé une réception d'enfer: Tout était rangé, aligné, présenté, bichonné....











Le café et les viennoiseries étaient servis dans la pièce d'à côté.



Les dames avaient ainsi tout loisir d'échanger les derniers potins tandis que les messieurs se bousculaient pour voir le dessous des autos et s'abreuver des innombrables anecdotes les concernant.


A l'heure dite, nous prenons la route pour découvrir cette région qui se nomme l'Avesnois.
Nous traversons son Parc Naturel Régional
Plus de détails ICI

 



Le Sud du Nord, ce n'est finalement pas si plat que cela!

et c'est verdoyant.











 


On traverse des villages aux noms de fromages







et on gagne même un tour gratuit.







Le déjeuner était prévu au 16' 80 à Feron.
On se tasse un peu sur les parkings













Le bâtiment , construit en 1680, fut d'abord une étude de Notaire

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Une salle de style rustique nous était réservée avec une bouteille de la Cuvée du Patron sur chaque table. Mais on pouvait aussi choisir : Rosé Blanc ou bière.

 



Un Kir était servi pour l'apéritif . L'entrée était un duo de terrine et sa confiture d'oignons







La Carbonade Flamande ( Un "Boeuf Bourguignon" à la bière ) était délicieuse





Quant aux les frites.... Mmmmm un régal Le pain perdu était TRES copieux.
Nous nous dirigeons vers Fourmies qui héberge un musée du Textile et de la vie sociale







Il se déploie dans une ancienne filature de laine peignée de 1863. Elle figurait alors parmi les fleurons de la filature
Il abrite une des plus importantes collections de machines textiles en état de marche, en Europe.
C'est impressionnant .
 










 

 





Une grande partie de ces machines nous sont montrées en fonctionnement
Elles ne tournent qu'une à la fois mais dans un bruit d'enfer. Cela nous permet d'imaginer un peu les conditions de travail à la fin 19ème siècle
l'ouvrier intervient sur la machine-outil sans que l'on arrête celle-ci afin de ne pas rompre le rythme de travail. C'est le cas sur les métiers à filer où il arrive qu'un fil casse sur les dizaines que la machine fabrique en même temps (le banc de broches).
C'est un enfant car son petit gabarit le lui permet, qui se glisse sous le métier qui continue son mouvement de va-et-vient horizontal, pour renouer le fil cassé. Gare à lui s'il ne fait pas attention à la position du banc de broche qui est en mouvement.
S'il se blesse , il aura une amende car il a sali la laine





 

 

 

 









 


Notre guide nous explique un peu la grille des salaires :
Un enfant travaillant dans cette usine gagne alors 0,50 F par jour soit le prix de 250g de pain
Une femme 2,50 F
Un ouvrier 5 F
Un chef d'atelier 12 F
Je n'ai pas le salaire du patron.

La laine peignée était le roi des textiles à l'époque et les ouvriers étaient des experts . De ce fait leurs salaires étaient relativement élevés pour conserver le niveau d'excellence

A la suite se trouve une reconstitution de l'habitat et du commerce d'époque













   





 



Puis une évocation des mouvements sociaux de la fin du IXX ème siècle
C'est passionnant pour les initiés mais un peu pesant en pensant à ces personnes qui avaient passé leur vie dans ce milieu.

Je profite d'une coupure pour respirer un peu l'air frais et inventorier les couleurs des autos.

   

   
.
   

 

   



Dimanche après midi
nous passons à la découverte de Genestin
C'est une marque d'automobiles créée en 1922 à Fourmies par Mr Paul Génestin,
Deux passionnés nous content son histoire.

C'est en 1920, que Paul Génestin, fils d'un marchand de meubles, assembla ses premiers véhicules en récupérant des pièces sur des voitures .
Il lança sa marque deux ans plus tard et commercialisa trois modèles : G7, GS8 et GL9.
Il en pilota lui-même quelques uns en compétition



Puis l'aventure s'achèva en 1929, faute de financement face à la concurrence féroce des productions industrielles.



Voici son équipe de 46 personnes vers 1926

Pendant les sept années qu'aura vécu son entreprise, Paul Génestin eut quand même le temps de construire une centaine de voitures.

Plus de détails sur Genestin ICI

Il n'en resterait plus que huit aujourd'hui dans le monde,



Dont six à Fourmies : deux sont bichonnées par des collectionneurs, les quatre autres sont conservées à l'Ecomusée de l'Avesnois.


Nous allons donc avoir le privilège de les admirer







Trois en bel état


La quatrième est en cours de restauration







 



La marque Genestin devrait renaître d'ici un an sous l'impulsion de deux passionnés
Le premier modèle devrait être un hybride haut de gamme au look rétro et au prix de cent mille euros

Sur ces beaux espoirs nous repartons sous un ciel gris.







pour le pot de l'amitié servi chez
Kaplan







mais il est sih heures 30 et la route est longue.

Nous disons "Au revoir " à tout le monde en espérant les revoir très vite
Un "coucou" aux Caravelle sur le parking






et c'est la
Fin de l'épisode

Texte Alain Traon
Photos Anne Marie et Alain Traon